Université Grenoble Alpes

L’Université Grenoble Alpes (UGA) a ses racines en 1339, année de la création d’une université comprenant quatre domaines d’études : médecine, arts libéraux (sciences et littérature), droit canonique et droit civil.

En 1805, Napoléon ressuscita les facultés de droit, de lettres et de sciences, officiellement inaugurées en 1879 sous le nom d’Université de Grenoble, avant de se scinder en plusieurs départements, dotés de pouvoirs d’administration localisés. Celles-ci se seraient finalement réunies pour former UGA en 2016, fusion des trois universités grenobloises : l’Université Joseph Fourier, l’Université Pierre-Mendès-France et l’Université Stendhal. L’Institut de Technologie de Grenoble reste séparé, mais participe activement aux projets de recherche, partage des laboratoires et propose des cours communs aux étudiants et aux chercheurs.

L’université a essayé, depuis sa création, d’imiter la Sorbonne. Aujourd’hui, c’est l’un des plus grands centres scientifiques d’Europe et le plus grand de France après Paris, hébergeant les installations de tous les instituts de recherche publics du pays. Il est organisé autour de deux campus proches de la ville : 175 hectares à Saint-Martin-d’Hères et 250 hectares à Grenoble, ainsi que des installations à travers le pays.

Parmi les anciens élèves notables, on trouve l’ancienne première dame des Etats-Unis, Jacqueline Kennedy, l’ancienne présidente de la Corée du Sud, Park Geun-hye, et l’ancien président de l’Allemagne, Richard von Weizsäcker.